VF
Valérie Favre
Prix Meret Oppenheim en 2024, l’artiste née à Evilard vit et travaille entre Berlin et Neuchâtel
Cosmos et poésie
Des météores, des «lapines univers» aux allures de rockeuses, des poètes: la peinture libre, passionnée, intrigante de Valérie Favre – Prix Meret Oppenheim 2024 – interroge la condition humaine, le cosmos, l’histoire de l’art; la poésie et la littérature, aussi, où cette artiste, née à Evilard en 1959 et qui a grandi à Neuchâtel, dit puiser son inspiration.
Dans le beau portrait filmé que lui consacre Jessie Fischer à l’occasion de ce grand prix fédéral, cette femme, qui, après une première vie dans le théâtre et le cinéma, peint depuis les années 1980, évoque cette «urgence mentale, innée, le fait d’être vivante, la vie, c’est ça qui pousse – en ce qui me concerne, en tout cas – à me lever le matin et à créer».
Valérie Favre a deux ateliers. L’un à Berlin, où elle enseigne la peinture depuis 2006 à l’Université des Arts, l’autre à Neuchâtel, où elle mène «une vie de moine» consacrée à son art, confiait-elle lors d’une rencontre avec Le Temps. Valérie Favre, dont les œuvres, qu’elle organise souvent en séries, figurent dans d’importantes collections, a exposé en Suisse, en France, en Allemagne et en Autriche.
Eléonore Sulser
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